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Wasl © A. Poupeney

Cycle Cinq Chants © La Compagnie des Indes

Cycle Cinq Chants © Royaumont

 

présentation

  • Wasl est une création collective dirigée par Kamilya Jubran (oud, chant), avec Sarah Murcia (contrebasse) et Werner Hasler (trompette et électronique). C'est une tentative audacieuse en résonance avec les bouleversements en cours dans les mondes arabes et avec la question du devenir de la Palestine, cette terre de Kamilya Jubran, qui ressemble beaucoup à l'Andalousie du poème de Mahmoud Darwich : « L'Andalousie fut-elle là ou là-bas ? Sur terre ou dans le poème ? » Kamilya Jubran chante ici les textes des deux poètes Salman Masalha (Israël, Palestine) et Hasan Najmi (Maroc).

    Kamilya Jubran (direction artistique, oud, voix) est née en 1963 à Aakka, de parents Palestiniens qui habitent aujourd'hui l'Al-Rameh, un village Palestinien en Galilée au nord de l'état d'Israël. Elias Jubran, le père de Kamilya, est un fabricant d'instruments traditionnels et enseigne la musique ; il a été sa première source d'éducation musicale. Dès l'âge de quatre ans, Kamilya commence l'apprentissage et l'interprétation du répertoire arabe classique notamment égyptien.
    En 1982, elle rejoint Sabreen, le groupe musical Palestinien à Jérusalem. Dans le même temps elle fait ses études à l'Université hébraïque de Jérusalem dans le domaine de travail social. Elle délaisse très vite ce métier pour se consacrer uniquement à la musique et à Sabreen.
    Pendant vingt ans, Kamilya Jubran est la chanteuse “leader” de Sabreen et joueuse de qanoon. Elle est également une des associés dans la production des quatre albums de Sabreen. Sous son impulsion, le groupe tourne dans de nombreuses villes palestiniennes et dans le monde. Plus qu'un groupe, Sabreen est aussi un formidable acteur dans le développement artistique de la culture arabe, contribuant à un grand nombre d'enregistrements de jeunes artistes. Toute cette période passée avec Sabreen a représenté pour Kamilya Jubran une profonde et dynamique évolution qui a abouti à un nouveau style de la chanson arabe moderne. En 2002, elle obtient une bourse en Suisse et se dirige vers un registre musical différent : elle se met à développer sa propre façon de jouer le oud et à composer son répertoire. Depuis, elle continue à explorer de nouveaux horizons pour la chanson chantée en arabe, à la fois seule, à la fois en collaboration avec des artistes qu'elle rencontre sur son chemin, notamment Sarah Murcia, et Werner Hasler. Elle vit à Paris depuis 2003.

    Cycle Cinq Chants
    "L'Andalousie fut-elle là ou là-bas? Sur terre ou dans le poème?"*

    *Au dernier soir sur cette terre de Mahmoud Darwich, éditions Actes Sud, dans la traduction d'Elias Sanbar.

    Là où la musique occidentale a vu se développer l'art de la polyphonie et de l'harmonie, la musique dite arabe, plus largement celle qui s'est épanouie en terres d'Islam, est restée avant tout vocale et mélodique, fidèle à la tradition de la monodie où le chant et la voix humaine jouent les premiers rôles, avec ou sans accompagnement instrumental. Cette musique est construite sur un riche système de modes mélodiques, appelés maqâms, terme commun aux musiques arabe et turque, qui se maintient essentiellement grâce à la transmission orale. Cette musique s'est enrichie, modifiée et structurée au contact de différents patrimoines et de vieilles cultures. C'est « un impressionnant tronc commun poético-musical permettant aujourd'hui encore l'improvisation, de Marrakech à Boukhara », rappelle Frédéric Deval, directeur du programme Musiques transculturelles de la Fondation Royaumont. « Le présent fait en partie voler en éclats ce référentiel. Les lignes de fracture politique dans le monde arabe traduisent aussi en profondeur une recomposition de la sensibilité et des esthétiques. » Printemps arabe, mondialisation, internet ne sont pas étrangers à cette porosité chez des artistes dont le dialogue bouscule les appartenances culturelles, linguistiques ou religieuses, les héritages, les pratiques de transmission des savoirs artistiques. Résultat d'un compagnonnage avec la Fondation Royaumont, Cinq chants rassemble cinq créations et témoigne d'une approche partagée, d'une hybridation féconde et possible entre les cultures musicales et poétiques respectives.

    Mustapha Laribi, avril 2014

  • Distribution

    Direction musicale Kamilya Jubran

    Sur des poèmes de Salman Masalha et Hasan Najmi
    Avec Werner Hasler (trompette, électronique), Kamilya Jubran (voix, oud), Sarah Murcia (contrebasse)

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